Quatre types de contrats de travail existent pour les étudiants et nous allons en faire un petit tour d’horizon en les comparant dans cet article.
1) Contrat d’extra
Le contrat d’extra est un CDD simplifié uniquement utilisé dans le secteur de l’hôtellerie-restauration. Ses démarches sont réduites au minimum pour faciliter l’embauche rapide.
Le contrat d’extra peut être utilisé par les employeurs en cas d’accroissement temporaire, irrégulier ou exceptionnel de l’activité de l’entreprise.
En savoir plus : Notre dossier sur le contrat d’extra
2) Contrat à Durée Déterminée (CDD)
Le CDD est un contrat de travail qui ne peut pas excéder les 18 mois (sauf sous certaines conditions de remplacement de longue durée).
Les entreprises peuvent recourir au CDD pour des remplacements de salariés absents, pour répondre à une surcharge de travail ou pour des travaux de courtes durées.
Techniquement, il n’est pas possible de démissionner d’un CDD sauf si le salarié justifie d’une embauche en CDI. Dans ce cas, sauf accord des partis, le salarié doit honorer son contrat.
La période d’essai d’un CDD est de un jour par semaine, elle doit obligatoirement être de 2 semaines minimum pour des contrats de moins de 6 mois et de 1 mois minimum pour des contrats de plus de 6 mois. Au cours de cette période d’essai l’une ou l’autre des parties est autorisée à rompre le contrat de travail sans prévis ni indemnité.
A la fin de son CDD, le salarié touche une indemnité de 10% de la rémunération brute totale, la prime de précarité. L’employeur n’est pas obligé de signifier à l’avance au salarié son intention de le renouveler ou non son contrat. Le salarié a droit aux congés payés s’il ne les prend pas.
3) Contrat saisonnier
Le contrat saisonnier est un CDD particulier conclu pour répondre à des besoins des établissements qui suivent une saisonnalité (logique !).
Il est surtout appliqué dans les domaines de l’agriculture et du tourisme.
La durée de la période d’essai devra être indiquée sur le contrat de travail ou la lettre d’embauche.
Au cours de la période d’essai, l’une ou l’autre des parties est autorisée à rompre le contrat de travail sans prévis ni indemnité.
A la fin du contrat saisonnier, le salarié ne bénéficie pas de la prime de précarité. Par contre il a le droit aux indemnités de congès payés et au chômage sous certaines conditions.
En savoir plus : Notre dossier sur le contrat saisonnier
4) Contrat de Travail Temporaire (Interim)
Le Contrat de Travail Temporaire (CTT) a aussi une durée limitée. Les employeurs peuvent avoir recours au CTT pour remplacer un salarié absent, pour faire face à une surcharge de travail ou bien pour des missions de courtes durées.
Le CTT diffère du CDD dans le sens où les agences d’intérim interviennent en tant que 3ème partie. Une opération commerciale est réalisée entre l’agence d’intérim et l’entreprise qui recrute, puis un contrat de travail est signé entre l’entreprise et le salarié.
Pour des missions inférieures à 1 mois, la période d’essai est de 2 jours. Pour des missions allant entre 1 et 2 mois, la période d’essai est de 3 jours. Pour les missions supérieure à 2 mois, la période d’essai prévu est de 5 jours.
Au cours de cette période d’essai l’une ou l’autre des parties est autorisée à rompre le contrat de travail sans prévis ni indemnité.
Sauf cas de force majeure ou accord conclu entre les 2 parties, le contrat de travail CTT ne peut pas être rompu.
A la fin de son contrat d’intérim, le salarié touche la prime de précarité, indemnité de 10% de la rémunération brute totale.
Ressources :
Le contrat à durée déterminée (CDD)
Le contrat de travail temporaire